La Ville de Nîmes lance la vidéoverbalisation dans le centre-ville
À compter de ce mercredi 21 septembre, le système de vidéoverbalisation est opérationnel dans le centre-ville. Il permet de verbaliser, via des caméras déjà implantées, les comportements fautifs et dangereux d’automobilistes, comme de l’ensemble des usagers de la voie publique.
Lutter contre une des problématiques du quotidien
Le constat de la hausse des comportements dangereux a conduit la Ville à s’engager dans cette démarche de vidéoverbalisation. Le dispositif a donc pour objectif premier la lutte contre les infractions du quotidien :
- Stationnement gênant ou en double file (contravention allant de 35 à 135 €) ;
- Circulation sur les voies de bus, à contre-sens, ou passage aux feux rouges (amende de 135 € à 4 points de retrait du permis de conduire) ;
Dépôt sauvage de déchets (de 68 à 4500 €).
Des comportements qui affectent selon la mairie souvent le bon fonctionnement des services publics (véhicules d’urgence et de secours, transports en commun, collecte des déchets et enlèvement des ordures ménagères) et “nuisent” au cadre de vie des Nîmois.
La vidéoverbalisation donne la possibilité, en se servant des caméras de vidéoprotection déjà installées en ville, d’agir en temps réel dès lors qu’une infraction au code de la route est commise par un usager de la voie publique.
En lien avec la Police Nationale, ce nouvel outil propose également une réponse aux nouveaux délits de délinquance routière tels que les rodéos urbains.
Des professionnels formés et assermentés
À Nîmes, la vidéoverbalisation, autorisée par un arrêté préfectoral, est réalisée par des agents de Police municipale. Ces derniers sont assermentés par le procureur de la République et formés à l’usage des caméras par le CIUVP (Centre InterUrbain de VidéoProtection) de Nîmes Métropole.
Concrètement, au moment de constater une infraction, l’agent relève la plaque d’immatriculation et verbalise à distance, en conservant une capture d’écran du délit en cas de contestation. Un Procès-Verbal Electronique est transféré automatiquement au Centre national de traitement (CNT) de Rennes, qui envoie un avis de contravention au domicile du titulaire du certificat d’immatriculation. Les voies de recours sont identiques aux verbalisations réalisées classiquement.
Avec cet outil, la Ville entend recentrer ses effectifs de terrain sur des missions prioritaires de sécurisation, d’intervention et d’assistance aux usagers. « L’objectif est de créer une réelle complémentarité entre agents de terrains, davantage en contact avec les citoyens, et agents assermentés, à l’œuvre sur la vidéoverbalisation, pour une plus grande efficacité des services », précise Richard Schieven, adjoint délégué à la Sécurité Publique.
Un secteur limité au centre-ville
Conformément à la loi, la vidéoverbalisation s’étend sur un axe limité, resserrée sur le centre-ville. Elle sera utilisée sur les axes suivants :
- Boulevard Gambetta ;
- Quai de la Fontaine sud ;
- Place Aristide Briand ;
- Place du Maréchal Foch
- Avenue Franklin Roosevelt (de la place du Maréchal Foch à l’avenue Georges Pompidou) ;
- Avenue Georges Pompidou ;
- Rue de Verdun ;
- Place Séverine ;
- Avenue Jean Jaurès ;
- Place des Martyrs de la Résistance ;
- Boulevard du Sergent Triaire ;
- Boulevard Natoire ;
- Avenue du Général Leclerc ;
- Boulevard Talabot ;
- Rue Pierre Sémard ;
- Rue Sully ;
- Rue Vincent Faïta (de la rue Pierre Sully au boulevard Étienne Saintenac) ;
- Boulevard Étienne Saintenac.
L’outil permet de contrôler le périmètre en permanence, ainsi qu’en soirée et nuit sur réquisition du procureur de la République. Toutefois, des zones de contrôles « ciblées » en raison de problèmes particuliers pourront être définies par le Maire, toujours à l’intérieur du périmètre validé par la Préfecture du Gard.
Sans surcoût significatif pour la ville de Nîmes, le dispositif utilisera des caméras déjà en place pour la vidéoprotection (150 caméras en centre-ville sur les 553 disposées sur l’ensemble du territoire). La somme de 10.000 € a été allouée principalement à la mise en place de panneaux d’information installés aux entrées de la ville, comme la loi l’oblige.
Il n’est pas sûr que ce nouvel outil de verbalisation ne provoque l’ire des conducteurs, car d’autres problématiques à Nîmes sont récurrents et bien plus importants ; la pullulation des trottinettes électriques et leurs utilisateurs qui pourrissent réellement la vie des conducteurs et qui eux ne pourront être verbalisés car ne possédant pas de plaques d’immatriculation, les vélos qui manquent cruellement de pistes cyclables et la liste est longue. On peut se demander si ce nouveau dispositif sera vraiment utile ou bien une usine à fric.
Super …..en bas de chez moi..ils fument de la beuh devant les caméras …a Damart centre ville a 30 metres d’une école …et eux les PV pour consommation de cannabis…il se passe quoi ??? C’est que des clandestins…avec des faux compte Uber…ou deliveroo….?? Pourtant ils sont devant les caméras …..la ça dérange personne ???? Monsieur le Maire il faut regarder votre ville en face. C’est une ville de racaille avec un niveau d’insécurité maximum. Alors comment c’est déjà à part ça car à 200 € une amende pour usage de cannabis sur la voie publique c’est aussi rentable. Et comme visiblement il travaille tous ils sont donc solvable.