Christel Marquie : une bulle de confiance
Prendre soin de son environnement, de soi et des autres peut paraître un concept « bisounours » à l’époque dans laquelle nous vivons. Christel Marquie permet grâce à la « psychologie positive » d’accorder de l’importance à « ce qui va bien » …Même si cela n’est pas toujours facile.
Diplômée de l’Institut des Neurosciences Appliqué, coach auprès de particuliers et formatrice dans le cadre d’ateliers, de séminaires de cohésion, mais également de groupes d’analyses de pratiques professionnelles, Christel Marquie est aussi animatrice d’ateliers de psychologie positive et du programme CARE (programme de psychologie positive validé scientifiquement).

Le petit Gardois : Comment définissez-vous votre intervention et en quoi le terme « positive » spécifie-t-il ce type de psychologie ?
Christel Marquie : « Mon intervention vise à ce que les personnes trouvent du sens à leur quotidien dans l’intérêt de leur propre bien-être et de leur santé. Le but n’est pas d’aider la personne à corriger ses faiblesses, ses défauts, mais de tirer le meilleur d’elle-même en activant ses forces » et je fais en sorte que ce moment d’écoute se déroule dans une bulle de confiance réciproque ».
LPG : Quelle est l’origine de cette discipline ? Qu’est-ce qui la définit par rapport à la pensée positive ?
C.Marquie : « C’est une discipline relativement récente qui a été fondée aux États-Unis par Martin E.P Seligman qui démontre que la psychologie positive promeut l’épanouissement et l’accomplissement de soi, elle étudie ce qui donne un sens à la vie. Elle s’intéresse à ce qui rend les humains résilients, heureux, optimistes. Elle n’établit pas des pathologies ni ne formule de diagnostic pour établir un traitement et n’a rien à voir avec la pensée positive qui est une pseudoscience. »
LPG : Quelle est la base de votre intervention et comment appliquez-vous ces concepts de psychologie positive ?
C.Marquie: « On a souvent tendance à évoquer « ce qui ne va pas, c’est le biais de la négativité que l’on exprime en premier lieu ». En fait on se rend compte que la réalité est plus large que ce que l’on voit, ce que l’on ressent. Il existe forcément du positif dans ce que les gens vivent mais ils n’en décèlent pas nécessairement la présence. C’est pourquoi je les conduis à trouver ce positif, à faire émerger les instants qui se sont bien passés. À partir de ce point d’entrée vont s’établir les connexions nécessaires au bien-être. Il y a des choses qui marchent bien, alors comment faire pour bien les comprendre, se les approprier et les reproduire à sa manière, voilà la base de mon intervention ».
Déclencher l’étincelle positive
« Dans tout cet agglomérat de préoccupations légitimes, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, plutôt que de ruminer sans arrêt ces éléments négatifs, ressasser tel ou tel mauvais évènement, il est tout aussi primordial d’accorder la même importance aux évènements, aux réalités positives. Quels que soient ces instants, quelles que soient leurs durées, ces éléments positifs vont être approfondis, décortiqués de manière à prendre l’importance qui leur est due. »
LPG : Comment se déroule une séance ? Quels retours avez-vous eus ?
C.Marquie: « J’ai à ma disposition toute une palette d’outils, de jeux, de tests. Le plus important est la confiance qui va s’établir, l’émotion agréable qui va faciliter l’échange dans une dimension où le jugement n’a pas lieu d’être. L’écoute est le maître mot de mon intervention. Elle va permettre à la personne d’exprimer ses forces, le meilleur d’elle-même.
Les retours sont encourageants, dans les évaluations je retrouve la « bulle de confiance », le fait d’avoir été « coucouné » d’avoir fait « une pause dans mon quotidien » et d’avoir respiré un « bon bol d’oxygène » !
Dans ses compétences de coach, de formatrice, Christel Marquie insuffle toujours une dimension de psychologie positive pour que chacun dans sa vie personnelle ou professionnelle puisse développer la meilleure version de lui-même.