La rentrée solennelle : un rite ancien remis au goût du jour à l’Université de Nîmes
Ils sont entrés tout de rouge et noir vêtus de leur toge universitaire Doyenne, maitres de conférence, enseignants ont accueilli leurs étudiants pour la première rentrée solennelle de la fac de droit de l’université de Nîmes.
Un parfum de gravité flottait dans l’amphi A5 du site Vauban, non qu’il se soit passé quelque chose de catastrophique, mais, la première rentrée solennelle s’est déroulée à l’université de Nîmes.
Les primo étudiants par ce geste symbolique fort allaient mettre le pied, toucher du doigt ce pour quoi certains se sont peut-être beaucoup investis.
En face d’eux, leurs enseignants, maîtres de conférences, étudiants chercheurs, et en invité d’honneur François Molins, procureur général de la Cour de cassation. Durant deux heures, les étudiants ont pu assister à cette cérémonie fort ancienne.
Après le discours inaugural du président de l’université, ce fut au tour de la doyenne du département droit, économie, gestion Madame Vanessa Monteillet de prendre la parole: « à l’heure du tout numérique, ce rite peut apparaître quelque peu désuet voire totalement dépassé », et de rajouter « pourtant il nous est apparu important de renouer avec cet usage bien connu des facultés de droit, de sciences économiques et de gestion. La rentrée solennelle, c’est une journée charnière, d’autant plus importante cette année que nous espérons tourner la page covid-19 avec son lot de confinement, déconfinement, reconfinement qui a confronté nos étudiants a des situations délicates voire dramatiques. » (N.D.L.R. l’année universitaire 2020-2021 s’était tenu en distanciel, et fut très difficile pour les étudiants.)

Francois Molins, en invité d’honneur
Puis l’ex-procureur Général de Paris, a pris la parole pour une conférence sur le rôle de la cour de Cassation. À la fin de cette intervention fleuve, les étudiants ont pu échanger avec le procureur.
François Molins est né le 26 août 1953 à Banyuls-dels-Aspres (Pyrénées-Orientales).
Il a été Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris de 2011 à 2018, puis est nommé procureur général près la Cour de cassation en octobre 2018. Il se fait connaître du grand public à l’occasion de la vague d’attentats terroristes islamistes qui touchent la France depuis 2012.

Une université dynamique, qui se veut locale et proche de ses étudiants mais dont l’aura au niveau national ne cesse de croître
Avec ses 1 300 étudiants, de la licence jusqu’aux masters en passant par des diplômes universitaires (DU) ou bien encore des licences professionnelles, le département de droit, économie, gestion est dynamique tant ses offres de formations, que dans le nombre d’étudiants en constante augmentation.
Après cette rentrée solennelle, les étudiants de droit, sciences économiques se retrouveront le 4 octobre au CGR de Nîmes pour la nuit du Droit.
Une jolie façon de consolider les liens entre enseignants et étudiants.
