Le petit Gardois obtient une bourse solidaire du Club de la Presse et de la Communication du Gard
Défendre le journalisme et la liberté de la presse tels sont les fondamentaux du Club de la Presse et de la Communication du Gard. Pour aider des journalistes et communicants indépendants en temps de confinement alors que la crise sanitaire se poursuit, le club de la Presse du Gard a décidé d’offrir une bourse non remboursable pour soutenir des projets de certains de ses adhérents.
Les lauréats
Soutenu par ses partenaires, le Conseil régional Occitanie, le Conseil départemental du Gard et la ville de Nîmes, le Club de la Presse a réuni un jury de professionnels issu du monde du journalisme et de la communication afin d’allouer des dotations d’un montant de 15 000 euros à divers adhérents.
Ces bourses non remboursables, attribuées à partir de critères spécifiques, constituent une aide précieuse pour les métiers de contact que sont le journalisme et la communication. En temps de pandémie, le métier de journaliste est d’autant plus difficile. Il faut en effet s’adapter, entre autres, à des conférences de presse et des rencontres en jauges réduites ou à des communications sous forme de messages audio ou vidéo. Ainsi on ne peut que louer cet acte de solidarité du Club de la Presse du Gard.
De la liberté d’expression à la restriction de la liberté de la Presse
Le Club de la presse du Gard a également pour objectif de promouvoir la liberté d’expression et de publication et ceci conformément à deux textes fondateurs. Le premier n’est autre que l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (ONU, 1948,) qui stipule que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Le second est l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et des libertés fondamentales signée à Rome le 4 novembre 1950 dans le cadre du Conseil de l’Europe. Il stipule que « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière ».
C’est dans ce cadre que Guillaume Mollaret, président du Club de la Presse et de la Communication du Gard affirmait le 27 novembre dernier devant la préfecture du Gard que la première raison d’être du Club est l’inlassable défense de la profession de journaliste et de la liberté de la presse. À propos de l’article 24 « sécurité globale », il ajoute que cette proposition de loi vise clairement à restreindre la liberté de la presse, il s’agit d’une censure. Il existe déjà un cadre légal, la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Elle nous convient très bien. Nous cohabitons avec ce texte depuis 140 ans, je ne vois pas en quoi il est utile de le changer ».
L’essence même du Club est de promouvoir les métiers de l’information et de la communication au travers de manifestations, de séminaires, d’ateliers auprès de ses adhérents comme du grand public. Véritable lieu d’information et d’interaction, le Club de la Presse s’affirme aujourd’hui comme une véritable structure professionnelle. Confraternité, solidarité sont les maîtres mots qui réunissent aujourd’hui plus de 250 adhérents.
Félicitations Le Petit Gardois pour l’obtention de cette bourse solidaire et bravo au Club de la Presse et de la Communication du Gard de l’avoir octroyé à un média qui ne démérite pas, en ces temps difficiles de crise sanitaire.
Bravo au Petit Gardois pour cette reconnaissance bien méritée !