Le virtuel et le réel ou les enjeux symboliques de la pandémie

Par Jacques Gleyse, professeur émérite, Université de Montpellier, Laboratoire LIRDEF, EA 3749.

   

« Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme » (Et Nox facta est, Victor Hugo)… Lorsqu’il s’agit d’étudier la question de la place du virtuel dans l’univers humain, la phrase de Victor Hugo qui ouvre ce paragraphe devrait nous éclairer bien qu’il n’y soit pas du tout question du problème qui va être traité à la suite, celui de la place des technologies dans l’univers humain… quoi que… En fait, ce serait même sans doute au moins depuis six mille ans que la virtualité s’est imposée à l’être humain avec la réalisation des premières écritures cunéiformes puis avec les hiéroglyphes ou même encore plus tôt avec les signes et les dessins que l’on retrouve dans les grottes comme Lascaux ou la grotte Chauvet. Dans ce cas, c’est plus de vingt à quarante mille ans en arrière qu’il faudrait remonter pour trouver les prémices d’une virtualisation du réel.

Dès lors que l’être humain va commencer à symboliser des objets par des traces soit picturales (les grottes de Lascaux, Chauvet, les pierres gravées des Caraïbes, de Guyane, les nageurs de Pedra Pintada au Brésil, etc.) que l’on trouve sur tous les continents, soit graphiques disons plutôt par des glyphes : c’est-à-dire des symboles représentant soit un mot ou morphème, un objet ou une idée, plutôt présents dans la zone mésopotamienne, mais dont les archéologues disent voir les prémices dans des cercles, des triangles, des points déjà présents dans l’art pariétal, on peut affirmer que le virtuel s’est installé dans le monde humain, dans celui de homo sapiens en tout état de cause. Le verbe devient la représentation virtuelle du monde et de la chair.

La virtualisation du monde humain s’accélère avec les papyrus, les biblos (livres), les rouleaux et autres parchemins qui permettent de symboliser par des glyphes des objets du réel sous la forme de l’écriture. Les chiffres participent de cette virtualisation du réel et bien sûr les mathématiques appliquées et de plus en plus abstraites. Un livre est une virtualisation du réel. Des signes noirs sur papier blanc ou sur tout autre support racontent une histoire par exemple : l’épopée de Gilgamesh, rédigée en akkadien sans doute autour de 3 800 ans avant nos jours (Before today, BT, comme le formulent certains historiens anglo-saxons). Ce texte raconte l’histoire d’un héros, roi d’Uruk, qui veut accéder à l’immortalité mais ne peut y parvenir dans une épopée qui pourtant le conduit au bout du monde et lui apprend l’histoire du Déluge. Chaque lecteur contemporain ou actuel peut se représenter cette réalité virtuelle (ou cet imaginaire).

Pourtant, sans doute bien avant les premières traces d’écriture le langage oral existe qui est lui aussi une virtualisation du réel. Il ne peut être dissocié comme l’a montré André Leroy-Gourhan, dans ses différents ouvrages (L’homme et la matière — 1943 —, Milieu et techniques — 1945, Le geste et la parole, tome I : Technique et langage —1964 —), de l’histoire des techniques. Pour que le langage se développe il faut que sur des millénaires, la main se spécialise pour fabriquer des objets, que la bouche se transforme et notamment le pharynx pour pouvoir formuler des sons articulés et plus seulement des cris (comme la plupart des animaux) et pour cela il faut que les dents et la mâchoire ne servent plus à tuer, à déchirer mais que des outils remplacent ces dents dans une sorte de boucle récursive.

Et plus les techniques seront précises (silex taillé puis poli, bronze, fer, etc.), moins il suffira de quelques sons pour les transmettre de génération en génération mais, au contraire, d’un langage de plus en plus élaboré qui d’abord fondé sur des réalités concrètes pourra de plus en plus s’orienter vers l’abstrait (symbolisé peut-être par l’art pariétal). L’homme de Tautavel daté de 450 000 ans avant notre ère, utilisant des techniques déjà assez sophistiquées (silex taillé, flèches, arcs) possédait sans doute un langage suffisant pour pouvoir transmettre ces techniques, mais il faudra attendre encore 400 000 ans de plus pour que l’art pariétal fournisse des représentations graphiques, abstraites du monde (intérieur virtuel : la pensée) et probablement encore 30 000 ans pour qu’elles soient représentées sous forme écrite. Mais dès l’invention de l’écriture, liée sans doute aussi à la constitution des premières villes, la virtualisation du monde humain va s’accélérer.

 

Virtualisation du monde ?

L’écriture va permettre que les savoirs accumulés sur des millénaires ne se perdent plus. Il peut s’agir de savoir imaginaires, d’épopées, de récits romancés ou de mythologies mais aussi de savoirs techniques et technologiques voire scientifiques. C’est ce que tentera de faire Aristote par exemple ou même Hippocrate ou Platon pour l’Occident, mais cela est présent également en Orient (notamment en Chine ou en Inde) ou au Moyen-Orient.

Les supports de l’écriture seront des papyrus, des rouleaux, des livres, des parchemins, etc. L’encre permettra assez vite de simplifier la technique d’écriture (le calame n’est pas simple d’utilisation pas plus que les tablettes en argiles ou que les gravures en général). Demeureront pourtant deux types d’écriture : l’écriture alphabétique et l’écriture idéogrammique, mais qui, à part pour le mandarin (han zi) et le japonais, a régressé dans le monde. Puis viendra la diffusion à plus grande échelle du monde virtuel des livres grâce à l’imprimerie à partir du XVe siècle en Occident (l’impression de la Bible de Gutenberg) et sans doute dès le IXe siècle en Chine (dynastie de Tangs : Le Sûtra du diamant) et de l’invention du papier (Ts’ai Louen) en Chine également au Ie siècle durant la dynastie des Hans. Les caractères mobiles sont probablement fabriqués pour la première fois par Pi Cheng ou Bi Sheng (990-1051) en Chine sous la dynastie des Songs. Le papier quant à lui arrivera en Occident par le truchement du monde Perse. Dès lors, le monde virtuel qu’est la connaissance livresque s’accroîtra de manière exponentielle. Par exemple, il est plus publié de livres en une année aujourd’hui qu’au cours de tout le XVIIe siècle en Occident.

La virtualisation va se poursuivre et se poursuit encore aujourd’hui avec une possible disparition du livre. Il est probable que l’essentiel des lectures et des écritures surtout, dans peu de temps, se feront par le biais des ordinateurs, des tablettes, des Smartphones, etc. De nombreuses revues y compris scientifiques ne sont plus accessibles aujourd’hui que sous forme numérique. Des journaux papier disparaissent au profit de journaux sur internet. Presque tout ce qui était supports matériellement touchables (livres, journaux, revues) de l’écriture disparaît progressivement au regard de supports immatériels, virtuels. Même la modalité d’écriture change puisque ce ne sont plus des stylos, porte-plume, crayons qui servent à écrire mais des claviers de différentes factures.

Dans certains cas, le processus d’écriture lui-même disparaît, est virtualisé. Il suffit de parler à notre Smartphone et il retranscrit ou même recherche des données à notre place. Certains n’utilisent même plus le langage écrit des SMS mais se satisfont du langage oral enregistré sur des serveurs par l’intermédiaire d’applications comme WeChat, Whatsapps, Messenger, etc.

Les chinois, par exemple, utilisent de plus en plus les messages oraux qui sont bien plus simples à transcoder en idéogrammes que la transcription à partir du Piyin (Hanyu Piyin : écriture alphabétique des caractères chinois) peu fonctionnelle et lente. Mais l’écriture alphabétique est elle aussi transformée et simplifiée par le langage SMS qui ressemble de plus en plus à la retranscription de phonèmes (les sons) avec des graphèmes (les signes) inhabituels mais plus simples comme : « café » qui devient : « kfé » ou « tu n’as qu’à » qui devient : « taka » et bien d’autres. Cela, bien sûr, est décrié par les partisans d’une langue française académique mais envahit l’espace du langage virtuel. Même les supports matériels de l’écriture deviennent de plus en plus virtuels voire retournent à l’oral éphémère. Il existe des glyphes, aujourd’hui, pour signifier les émotions, glyphes très symbolisés et virtuels : les émoticones. Des « gifts » imagés peuvent aussi faire fonction de langage.

Mais cette « virtualisation » cette « inessentialisation » ne touche pas que le processus de représentation livresque ou scriptural du monde ou de la pensée mais bien d’autres domaines.

L’inessentialisation du travail

Le mot « inessentialisation » (du travail) est dû à Jacques Guigou dans un texte paru dans la revue Temps Critiques en 1992[1]. En fait, il s’agit d’un travail qui touche de moins en moins à la réalité de la matière, à la transformation de la matière produite par l’énergie corporelle et de plus en plus à un travail soit robotisé, donc sans intervention humaine, soit qui ne vise plus à la transformation de la matière mais à la transformation d’objets virtuels, par exemple : la spéculation boursière en ligne, les actions, les Bitcoins, les Ripples.

Selon Jean-Pierre Durand et François-Xavier Merrien (1993) dans : Sortie de siècle, la France en mutation, Jean Lojkine : La Révolution informationnelle et les nouveaux mouvements sociaux (1 992) ou, bien sûr, — plus connu — : Jean Fourastié dans : Les Trente glorieuses : ou la révolution invisible de 1946 à 1975 (1979), le travail humain est depuis quelques décennies en mutation : « tout se passe comme si le travail humain était en transition de l’effort physique vers l’effort cérébral… aujourd’hui (ce qui est primordial) c’est le contact du cerveau avec l’information. » (n. s., Fourastié J., 1979, p. 82-84). Pour mieux comprendre ce qui s’est passé en France au cours du siècle dernier et en ce début de XXIe siècle, il faut distinguer trois formes du travail : le travail primaire (extraction de la nature), le travail secondaire (transformation industrielle des extractions de la nature) et travail tertiaire (travail détaché du monde matériel et ayant lieu essentiellement dans un monde virtuel : administration, éducation, biens et services, etc.). Or, au cours des cent vingt dernières années le nombre des personnes travaillant dans ces trois secteurs de la production s’est totalement modifié.

Le secteur qui reste dominant à la fin du XIXe siècle est celui des travailleurs dans le domaine des productions primaires. Agriculture et extraction directe de la nature (mines) sont dominantes. Plus clairement encore l’animal et l’humain représentent 79 % et 15 % de la production d’énergie et donc du travail (le reste est négligeable, moulins à eau et à vent, etc.) en 1850. Mais, cent ans plus tard, elles ne représentent plus que 4 % de la production d’énergie et donc du travail au sens strict. Le reste est produit par des machines. Dans le même temps, tout ce qui était artisanal ou rural devient de plus en plus industriel et urbain. Le travail industriel urbain s’accroît de 3,44 % par an entre 1889 et 1913 et de 5,56 % de 1921 à 1933. Le monde humain et le monde du travail sont donc en train de changer drastiquement. Les travailleurs du secteur de production primaire deviennent de moins en moins nombreux tandis que le nombre de ceux qui travaillent dans le secteur secondaire et tertiaire s’accroît fortement. Ainsi en 1906 43 % des travailleurs et travailleuses œuvrent dans le secteur primaire, c’est-à-dire dans l’extraction directe de la nature, mais en 1931 ils ne représentent plus que 36 %. Le secteur secondaire au cours de cette période ainsi que le tertiaire s’accroissent un peu (respectivement de 30 à 34 % et de 27 à 30 %) mais indiquent un mouvement vers une « inessentialisation » du travail qui va s’accélérant après la deuxième guerre mondiale. En 1946, si 36,5 % des travailleurs sont toujours dans le secteur primaire (il faut penser à la bataille du charbon déclenchée après la guerre par le Parti Communiste à partir de 1947), en 1968, il n’y a plus que 15,6 % des travailleuses et des actifs dans ce domaine et seulement 10 % en 1975. En 1990, ils ne sont plus que 5 à 6 % et ce chiffre a encore diminué aujourd’hui autour des 2,6 %. Autrement dit, le travail en contact direct avec la nature et produit par une énergie essentiellement humaine est devenu extrêmement rare.

Dans le même temps, le nombre des actifs dans le secteur secondaire va s’accroître. Ils sont 29,2 % de la population à travailler dans ce secteur en 1946, 35 % en 1962 et 40,2 % en 1968 année de son apogée. C’est donc à partir de 1968 que l’on pourra commencer à parler de désindustrialisation de la France. Ce n’est donc pas un mouvement récent. À la suite ce chiffre ne fera que décroître jusqu’à 20,3 % aujourd’hui. Cela signifie pourtant qu’un cinquième des actifs en France travaillent toujours dans ce secteur.

Comme on l’a compris, le secteur qui va devenir hégémonique, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle ; c’est le tertiaire. En effet, si les travailleuses et travailleurs de ces secteurs représentent 34,3 % en 1946, ils sont 44,2 % en 1968, 51,4 % en 1975, 70 % en 1990 et 75,9 des actifs aujourd’hui. La France figure dans les pays européens où le poids du secteur tertiaire est le plus élevé. Autrement dit, le travail « inessentialisé », celui qui n’est plus ou presque plus en rapport direct avec la nature, celui qui est devenu « virtualisé » et peut-être même dans de nombreux cas « virtuel », est devenu plus que dominant dans la société. La crise du covid, en définitive, ne fait qu’accentuer un mouvement historique de grande ampleur et assez spécifique à la France.

 

L’individu virtuel et solipsiste

Dès 1983 Gilles Lipovetsky dans son essai L’Ère du vide. Essai sur l’individualisme contemporain, avait bien pris la mesure de ce que l’inessentialisation du travail, son glissement vers le virtuel allait impliquer. Le contact du cerveau avec l’information ne nécessite plus de collectif, de collectivité, de commun, de partage, de contact humain direct, de présentiel. Chacun peut rester devant son ordinateur ou collé à son Smartphone et être en contact avec les autres sans contact physique avec eux.

Cette dynamique du travail humain envahit inéluctablement tous les rapports humains. Par exemple, au travers d’avatars, ce sont bien des individus virtuels qui discutent sur Facebook, Twitter, Whatsapp, Tik-Tok, Wechat, etc., et non plus des individus réels. De moins en moins nombreux sont d’ailleurs ceux qui déclinent leur identité réelle.

Ce sont également des applications qui gèrent le travail des Ubereats, des Ubers, etc. L’ubérisation du travail est d’ailleurs décriée mais en plein accroissement avec la pandémie, prolongeant ainsi une virtualisation d’une activité pourtant réelle. Les magasins eux-mêmes, quels qu’ils soient, deviennent virtuels avec les GAFAs.

Bien sûr, tout n’est pas virtualisé, inessentialisé puisqu’un peu plus de 23 % des activités laborieuses s’effectuent dans les secteurs primaires et secondaires mais les trois-quart le sont devenus disloquant également tout ce qui pouvait être activité revendicative de masse. Ainsi l’essentiel de l’activité militante aujourd’hui peut aussi conduire à produire et à diffuser des pétitions en ligne. Le virus circulant incite encore davantage à ne pas se rassembler. L’action collective en grand nombre s’estompe au profit d’actions individuelles et virtuelles. Non seulement ce sont des tribus (voir M. Maffesoli : Le Temps des tribus, 1992) qui organisent le monde ou plus prosaïquement des communautés (vs la société) mais bien plutôt des individualités et parfois des individualités et icônes médiatiques « sorties de nulle part » et quasi virtuelles comme Greta Thunberg, par exemple ou le Pr Raoult, qui deviennent vecteurs de mobilisations collectives mais essentiellement virtuelles et en ligne, sur internet ou dans les médias audiovisuels.

Avec le virtuel et l’individualisme règne aussi l’éphémère. Ce qui est porté au pinacle aujourd’hui sera voué aux gémonies demain. C’est le cas de nombre d’individus devenus célèbres ou connus en l’espace de quelques heures sur les réseaux sociaux et aussitôt disparus des écrans.

Mais dans ce monde où le contact de la main avec la matière devient secondaire au regard du contact du cerveau avec l’information c’est aussi la science qui devient informationnelle et par exemple la biologie. Le virus par exemple est combattu aujourd’hui par des vaccins ARN autrement dit, même si c’est un peu caricatural, par de l’information (l’ARN comme l’ADN, même si l’un et l’autre doivent être bien distingués dans leurs fonctions et leurs structures, sont des protéines qui encodent de l’information). Le génome humain en terme informationnel est pratiquement décrypté en totalité notamment avec des actions comme le Téléthon.

Mais si le virus et la pandémie ont contribué à accélérer le processus, on a vu précédemment que ce processus date au moins du deuxième tiers du XXe siècle.

Et la chair se fit verbe : le virtuel supplante le réel

En fait, tout le processus d’humanisation a consisté à transformer la matière quelle qu’elle soit et à la déréaliser autrement dit à la virtualiser. Chez homo sapiens sapiens (celui qui pense sur sa pensée), la culture a pris le pas sur la nature, à peu près dans tous les domaines. Ce processus s’est encore accéléré avec la pandémie.

En effet, les techniques et technologies de l’information ont pris une place de plus en plus grande dans nos vies à l’occasion des confinements et du surgissement du covid-19. Le virtuel s’est substitué au réel, le verbe (culture, techniques, technologies, etc.) à la chair (corps biologique, nature, matière brute, etc.).

Le philosophe allemand Jürgen Habermas affirmait, il a bien longtemps, dans son ouvrage : La Technique et la science comme idéologies (1968) que les fonctions humaines progressivement ont été transposées sur des objets techniques. Par exemple : la marche avec des mécaniques de la plus simple à la plus sophistiquée : le vélo, l’auto, etc. Les actions des bras avec des outils qui remplacent la force musculaire humaine : visseuses, pelleteuses mécaniques, perceuses, tours électriques. Il décline ainsi toutes les fonctions qui originellement réalisées par le corps sont devenues techniques et technologiques. La dernière fonction qu’il voit être transposée sur des machines est la fonction cognitive : ce que produit le cerveau.

De fait, l’Intelligence Artificielle (I.A.) dont il est de plus en plus question — une intelligence virtuelle donc — devient de plus en plus présente dans nos vies sous la forme des moteurs de recherche, des Smartphones, des ordinateurs. C’est ce que valident également J.-P. Durand et F.-X. Merrien : « Ce n’est qu’avec l’électronique et l’informatique que l’homme n’a plus besoin de guider la machine directement : il s’agit d’une nouvelle phase de médiatisation entre l’homme et la nature ; après le remplacement de l’énergie humaine (ou animale) il procède lentement à la substitution de son intelligence. » (Durand J.-P., Merrien F.X., 1991, p. 433). Il est donc probable que le virtuel dans le domaine aussi du savoir et de la connaissance prendra de plus en plus de place dans nos vies (c’est déjà le cas puisque la plupart des bibliothèques se sont virtualisées en numérisant leurs ouvrages).

Finalement, la crise du covid 19 n’a fait que potentialiser ce qui était déjà en germe depuis des générations et même des millénaires chez sapiens sapiens, sa tendance à l’artificialisation du monde à sa virtualisation dans le but de favoriser sa propre survie.

[1] http://tempscritiques.free.fr/spip.php?rubrique1

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