La BD « Studio Danse » : alors on danse !!!
Selon le dictionnaire Larousse, la danse est l’art de s’exprimer en interprétant des compositions chorégraphiques. L’activité qui s’y rapporte est donnée dans des cours de danse.
La bande dessinée qui est un art également, lui rend hommage de façon humoristique à travers Studio Danse, une série sur l’univers de la danse crée en 2007 par les auteurs Béka, (Bertrand Escaich et Caroline Roque) et Crip (Christophe Piron), aux éditions Bamboo.
Une série non genrée malgré les apparences
La série met en scène les aventures de Julie, Luce et Alia, trois collégiennes qui apprennent la danse à l’école Studio Danse. Elles y suivent des cours de danse classique et de modern jazz.
Les albums se composent de gags en une planche. Certains gags mettent en scène un groupe de garçons qui pratiquent le hip-hop au sein de la même école.
Julie est la bonne élève, studieuse et appliquée. Sa petite sœur, Capucine, est également élève à l’école Studio Danse, dans le groupe des petites.
Luce est timide et peu sûre d’elle, elle vit tantôt chez son père, tantôt chez sa mère, car ses parents sont séparés. Elle rêve de devenir chorégraphe.
Enfin, Alia est la plus fantasque et espiègle du trio de copines. Elle est d’origine antillaise. Son frère pratique le hip-hop à l’école Studio Danse.
Douze volumes sont déjà parus de cette série qui malgré ce que l’on peut penser n’est pas genrée. En effet, différents sujets de sociétés y sont abordés au fil des albums.
De plus, les personnages présents dans la bande dessinée reflètent les sentiments de groupes de personnes. Jean-Jacques Rousseau dans Julie ou la Nouvelle Héloïse donnait cette définition du sentiment : « Si c’est la raison qui fait l’Homme, c’est le sentiment qui le conduit ». C’est exactement cela qu’ont voulu reproduire les auteurs de la série dans lesquels la fraternité, l’amitié, la jalousie, la rivalité, la passion, l’estime de soi, la volonté, pour ne citer que quelques exemples, y sont présents.
Un douzième tome qui interroge sur les similitudes entre le sport et l’art
La douzième aventure de ces trois jeunes filles est disponible depuis le mois de novembre 2020, toujours aux éditions Bamboo.
Alors que le père de Julie s’essaie à la danse classique pour faire plaisir à ses filles, une nouvelle élève s’inscrit aux cours de danse. Maya, passionnée de basket-ball, va tenter d’insuffler l’esprit d’équipe aux filles de Studio Danse, un peu surprises par ses remarques décalées. L’année se termine sur un spectacle de danse africaine, avant l’arrivée de l’été.
Maya s’adaptera-t-elle aux exigences particulières de la danse, les filles l’accepteront-elles au sein de leur groupe, art et sport font-ils bon ménage, toutes ces questions ont leur réponse dans ce tome 12 qui comprend 48 pages.
Des auteurs à succès
Caroline Roque et Bertrand Escaich se sont rencontrés sur les bancs de l’Université Paul Sabatier à Toulouse. Enfin, pour être exact, durant un cours de danse africaine. Ils choisissent le pseudonyme BeKa (la contraction de leurs deux prénoms) pour signer leurs scénarios de bandes dessinées. Chez Bamboo, ils ont notamment créé les séries à succès Les Rugbymen (plus de trois millions d’exemplaires vendus), Studio Danse (plus d’un million d’exemplaires vendus), et Le jour où… une série de feel-good BD. Caroline et Bertrand travaillent sur d’autres séries de BD aux éditions Dargaud (Les aventures de Teddy Riner) et Dupuis (ils ont écrit le tome 65 de la série Les Tuniques Bleues).


La série Studio Danse s’est fait une place dans le monde de la bande dessinée et c’est toujours un grand plaisir de retrouver les trois copines et de découvrir quelle aventure les attend dans le dernier tome paru. Une série à mettre dans toutes les mains car « Chaque jour il faut danser, fût-ce seulement par la pensée » Nahman de Braslaw.
N’hésitez-pas à contacter votre bédéiste préféré pour qu’il puisse vous commander la bande dessinée.