[EDITO] Astérix et Obélix sont orphelins

Étant chroniqueur bande dessinée pour le petit Gardois et bédéphile, je me devais de réagir à la disparition d’Albert Uderzo, le dessinateur des célèbres aventures du petit Gaulois moustachu et de son compagnon à la force surhumaine Obélix (sans oublier le petit chien Idéfix).

La bande dessinée des aventures d’Astérix le Gaulois avait déjà connu la disparition d’un de ses créateurs, le scénariste René Goscinny en 1977. À partir de 1980 Albert Uderzo reprend seul les commandes des aventures du héros de bande dessinée préféré des Français en devenant à son tour scénariste en plus de son rôle de dessinateur. Il passera définitivement la main en 2013 au tandem formé par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

Albert Uderzo et René Goscinny ont commencé leur collaboration sur la série Oumpah-Pah, apparue pour la première fois dans le journal de Tintin en 1958. Oumpah-Pah est un jeune indien de la tribu des Pieds Plats, vivant dans une réserve, confronté à la modernité des contemporains vivant à proximité, tandis que le village indien a conservé ses rites ancestraux.

En 1959, Uderzo participe au lancement de Pilote. En raison de la difficulté de recruter des dessinateurs pour le magazine, il est contraint d’illustrer simultanément deux des séries phares : Tanguy et Laverdure, série d’aviation réaliste scénarisée par Charlier et Astérix, série humoristique scénarisée par Goscinny. La première histoire de cette nouvelle série, Astérix le Gaulois, paraît à partir d’octobre 1959 dans Pilote, avant d’être publiée en album en 1961. Uderzo dessine alors cinq planches par semaine.

Publié dans 111 langues et dialectes, Astérix demeure la bande dessinée la plus traduite au monde. 380 millions d’albums ont été vendus de 1959 à 2019.

En plus des bandes dessinées, des films d’animation, de cinéma, des jeux vidéo, un parc d’attractions en France sont nés, de la création de ces deux auteurs de génie.

Il est donc normal que le petit Gardois rende hommage aujourd’hui à Albert Uderzo car avec son compère il a bercé la jeunesse de beaucoup de jeunes lecteurs à travers le monde qui souvent rentrent dans la lecture par la bande dessinée.

La succession du petit moustachu est assurée mais aujourd’hui la France pleure l’un de ses plus talentueux dessinateurs.

Albert Uderzo le père des deux plus fameux gaulois était un fidèle ami de Nîmes.

Lorsque la ville de Nîmes a relancé le salon de la BD, il avait accepté d’en être le parrain, créant des affiches qui font date et sont des collectors. On se souvient de l’enthousiasme que toutes les générations lui ont témoigné lors des festivals auxquels il a participé. Il y a répondu avec cette extrême gentillesse qui le caractérisait.

Le département BD de Carré d’Art porte son nom. Il en avait inauguré la signalétique avec émotion.

Albert Uderzo était heureux à Nîmes dont il appréciait la beauté et l’harmonie des monuments.

Il était passionné par l’histoire gauloise de la cité Gardoise.

Au revoir M. Uderzo et merci.

 

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