Yvan Lachaud a dévoilé ses colistiers : “Nous sommes prêts”
La rue Fresque, une de ses charmantes rues de l’écusson offrait, par un soleil hivernal matinal des couleurs ocre rosé, un calme bien trompeur ce samedi. À l’intérieur de l’hôtel particulier Chouleur, régnait un joyeux brouhaha : celui fait par les colistières et les colistiers quelques minutes avant la présentation à la Presse de la liste « Nîmes en Mieux » conduite par Yvan Lachaud.
Après un discours introductif où il a rappelé son engagement, à celles et ceux présents sur sa liste, le candidat aux municipales a insisté sur une donnée qui lui semblait importante à souligner : « C’est une liste composée uniquement d’hommes et de femmes qui ne vivent pas de politique, chacun d’entre nous a un travail ». Le ton est donné, pas des professionnels de la politique mais des citoyens qui ont décidé de s’engager afin de faire rayonner à nouveau Nîmes.
Yvan Lachaud en Maître de cérémonie a par la suite présenté un à un ses colistières et colistiers, avec un petit mot pour chacun, du dernier sur la liste jusqu’à Valérie Rouverand qui se place en seconde position.
Radioscopie de la liste : une liste réfléchie et très travaillée
66 % des personnes proviennent de la société civile. Dix-huit femmes et hommes, seulement, ont déjà exercé des mandats en tant qu’élus. Pour autant, chacun de ces nouveaux entrants en politique œuvre d’une manière ou d’une autre déjà pour la ville, soit par le biais d’associations ou au sein des comités de quartier. Il est aussi à noter que manifestement, il y a eu une volonté de composer un maillage territorial bien organisé.
Le plus jeune de la liste a 20 ans et le plus âgé 90. La moyenne d’âge se situe autour de 50 ans.
Informaticien, restaurateurs, commerçants, étudiants, aide soignante, médecins, chefs d’entreprises, pilote de ligne, ou bien encore agents immobiliers, ancien proviseur de lycée : la liste se veut éclectique, elle est un mixe aussi bien de la jeunesse, (douze ont moins de trente-cinq ans), que des métiers ou fonctions associatives des personnes qui composent les 59 de “Nîmes en Mieux.”
Car si ces personnes ont intégré le groupe c’est dans un but bien précis : les délégations. Elles ont été choisies en fonction des compétences et de l’expertise de chacun. Pour ne citer que lui, Laurent violette s’occupera de l’insertion des personnes en situation de handicap. Président du conseil d’administration du club handisport de Nîmes, il est l’exemple parfait de cette volonté d’obtenir la parfaite adéquation entre la délégation dans laquelle la personne va travailler et son expertise en la matière.
Des figures nîmoises
Bien sûr les chefs de file des partis figurent aux premières places, on y retrouve ainsi Corine Ponce-Casanova et Thierry Procida et respectivement en quatrième et cinquième position, pour l’UDI, du côté des Marcheurs Valérie Rouverant, et Olivier Jallaguier pour Magnanimes.
Philippe Berta quant à lui, se retrouve à la 21e position, ne pouvant pas cumuler en tant que député, le rôle d’adjoint. S’il venait à être élu, il officierait donc en tant que conseiller municipal.
La société civile, largement majoritaire a quant à elle pour chef de file Mounir Benslima, chef de service de médecine légale du CHU de Nîmes. D’ailleurs, ce qui fait aussi l’intérêt de cette liste ce sont les figures nîmoises, qui ont rejoint le président candidat. Pour n’en citer que quelques uns, René Macari, le célèbre joueur de Pétanque et doyen de la liste avec ses honorables quatre-vingt dix printemps. On peut nommer aussi, Raouf Azzouz, en 17e place, Président de l’association des 1000 couleurs.
Le programme : Un grand chambardement à prévoir
Pour Philippe Berta qui rappelle qu’il déambule depuis 42 ans dans cette ville, le constat est désastreux, la paupérisation est de plus en plus criante et « voit en Yvan une ultime chance pour cette ville avant de basculer dans autre chose, cette autre chose que l’on appelle le populisme”.
Dans quelques jours, le projet sera présenté aux Nîmois, « tout est prêt, nous commencerons les tractages, nous irons porter notre projet dans tous les quartiers. Et de rajouter que cette équipe souhaite ramener la vie à Nîmes avec un projet novateur, car un projet n’est pas une accumulation d’idées, mais une vision de la ville. Quelques pistes ont fait surface, la construction d’un pôle universitaire technologique, une nouvelle approche pour redynamiser le centre-ville, et des projets qui ont été imaginés et travaillés depuis près de deux ans.
À l’issue de cette présentation à la presse, la nouvelle équipe a rejoint le QG de campagne vers 12 h 30 pour présenter à leurs sympathisants (400 environ s’étaient pressé pour découvrir) les hommes et les femmes qui allaient les représenter et mener campagne durant ces deux prochains mois.