De quoi Adèle Haenel et Christophe Ruggia sont-ils les noms ?

Par Jacques Gleyse, professeur émérite, Université de Montpellier, Laboratoire LIRDEF, EA 3749.

   

« À l’époque je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle peut je lui demande de me pardonner ». Cette phrase est celle prononcée publiquement par Christophe Ruggia, metteur en scène de cinéma, suite aux accusations de harcèlement et même pour partie de pédophilie ou d’agression sexuelle énoncées par Adèle Haenel dans divers médias. Celle-ci affirme quant à elle qu’il aurait exercé sur elle quand elle avait 13 ans lors du tournage du film « Les Diables », « un harcèlement sexuel permanent », des « attouchements répétés », des « baisers forcés dans le cou », aussi bien dans la préparation que lors du tournage. Christophe Ruggia, lui, via ses avocats réfute avoir exercé un harcèlement quelconque ou toute espace d’attouchement.

Cet événement médiatique arrive après la séquence « #Me too » et « balance ton porc » qui ont porté au-devant de la scène médiatique les tentatives de viols, les harcèlements sexuels ou harcèlements non nécessairement sexuels dont sont victimes les femmes en général et dont ont été victimes particulièrement des actrices de cinéma plus ou moins jeunes (en général très jeunes et dans leur première partie de carrière), voire des mannequins de haute couture comme dans l’affaire Jeffrey Epstein concernant carrément un trafic de mineures organisée au profit de millionnaires ou de milliardaires dont les noms n’ont toujours pas été révélés et ne le seront pas du fait du « suicide » en prison de Jeffrey Epstein. On sait toutefois que son jet privé a permis de transporter Bill Clinton (on se souvient de l’affaire Monica Lewinski), Kevin Spacey, Chris Tucker mais aussi qu’il est un ami du Prince Andrew. Selon des mannequins dont la parole s’est aujourd’hui libérée l’île privée dont il disposait à Saint-Thomas (Little Saint James) ainsi que les 4 600 m2 de ses appartements à New York étaient des lieux de harcèlement, de viols intervenant particulièrement sur de jeunes mannequins en début de carrière et donc, fragiles car se retrouvant, sans doute, dans un double bind (une double contrainte) mortifère où se jouait leur carrière vs leur intégrité sexuelle. Les témoignages sont si nombreux que l’on peut imaginer qu’il s’agissait d’un véritable trafic organisé d’esclaves sexuelles. En France, Jean-Luc Brunel, patron de deux agences de mannequins est mis en cause. Un trafic aurait également été organisé dans l’appartement de Jeffrey Epstein rue Foch à Paris, à partir d’agences de mannequins désormais sur une sorte de « liste noire ».

Enfin, on doit mettre cette question en regard avec celle des féminicides décomptés hebdomadairement depuis le début 2019 dans les médias en France (130 à ce jour).

Le viol est courant presque banal

Ce titre peut choquer et pourtant, il faut se rendre à l’évidence. Le viol est presque une activité banale en France. D’ailleurs, sa pénalisation n’est que relativement récente si l’on se rapporte à l’histoire de longue durée.

Tout le monde médiatique semble surpris de découvrir cela (pour le monde des riches) alors que l’on pense que le nombre de viols en France est autour de 75 000 soit 1 viol pour 900 habitants. Les statistiques officielles sont encore plus parlantes puisque 198 000 femmes et 46 000 hommes déclarent avoir été victimes d’au moins un acte de violence sexuelle pour la seule année 2009, selon le site Wikipédia. Un rapport d’Amnesty International donne le chiffre de 50 000 à 90 000 femmes violées et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales parle de 50 000 à 75 000 femmes violées en 2012. En 2011 4 982 plaintes pour viols ont été déposées (ce qui correspondrait donc à moins de 10 %). Parmi ces viols 906 sont des viols conjugaux commis à l’encontre de femmes et 179 à l’encontre d’hommes.

Dans tous les cas la permanence téléphonique Viols de femmes informations, explique que : 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime, 25 % par un membre de la famille, 57 % sont des viols sur des mineurs, filles ou garçons, 67 % des viols ont lieu au domicile de la victime ou de l’agresseur, 45 % des viols sont commis de jour.

À titre d’exemple, le viol le plus courant est celui d’une étudiante par un de ses coreligionnaires suite à ce qui est décrit par l’agresseur comme un « quiproquo » et à une soirée arrosée. Le viol est passible en France de 15 à 20 ans de réclusion criminelle, selon les circonstances et bien sûr de 30 ans et plus lorsqu’il y a mort de la victime.

Le viol n’est pénalisé que très récemment

Encore une fois cela va sans doute choquer certaines personnes (et notamment les victimes de viols ou d’attouchements sexuels non consentis) mais le viol n’est pénalisé que très récemment en France et a fortiori le viol conjugal et on ne parle pas des attouchements sexuels. Il n’est que de voir le silence de l’Église catholique sur les attouchements perpétrés de manière récurrente au XXe siècle par des membres du clergé et décrits dans de nombreux ouvrages et par de nombreux témoignages et enfin reconnus par l’Église catholique il y a quelques jours.

Georges Vigarello (2 000) dans son Histoire du viol au XVIe-XXe siècle montre la tolérance envers la violence sexuelle qui a parcouru l’histoire du XVIe au XVIIIe siècle au moins. Il faut, en fait, que des femmes entament des combats féministes (pétroleuses, suffragettes, etc.) pour que le viol commence à être pensé comme une domination masculine inacceptable et indigne.

Le Code pénal napoléonien de 1 810 introduit l’interdit de violences sexuelles. Elles sont considérées comme des « attentats aux mœurs ». L’article 330 affirme que : « toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur sera punie d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de seize à deux cents francs ».

Le viol lui est nécessairement puni de réclusion dans l’article 331 mais celui-ci n’étant pas défini l’acte était laissé à la libre appréciation des juges. Généralement ceux-ci considéraient qu’il s’agissait de la pénétration forcée du sexe d’une femme par le sexe d’un homme. Il ne peut pas y avoir à cette époque de viol au sein du mariage.

Ce n’est qu’en 1980 qu’une loi va enfin définir le crime de viol reprenant la jurisprudence des années antérieure. Est viol : « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise ». De manière synchrone les agressions sexuelles deviennent des délits punis de 5 ans d’emprisonnement et non plus des crimes. Le viol est alors puni de 10 ans d’emprisonnement alors qu’il pouvait valoir la réclusion à perpétuité dans le Code napoléon.

En 1992 la question « des menaces » est ajoutée aux moyens utilisés par l’agresseur pour violer. En 2006 la « présomption de consentement des époux vaut jusqu’à preuve du contraire ». C’est seulement le 9 juillet 2010 que cette clause est supprimée.

Comprendre la banalité du viol : reprendre l’éducation des garçons dès le plus jeune âge

Depuis 1974 Gianni Elena Belotti et même sans doute bien avant elle Olympe de Gouge ou Mary Wollstonecraft, ou plus récemment Simone de Beauvoir avaient bien constaté que l’éducation des petits garçons était la clef pour modifier les comportements de domination des garçons.

L’ouvrage de Gianni Elena Belotti Du Côté des petites filles, comme on le sait, montre clairement que l’on ne traite pas du tout les bébés-filles et les bébés-garçons de la même manière. Par exemple le bébé-garçon sera toujours traité avec davantage de violence ou du moins de rudesse que le bébé-fille (y compris par les soignants dans la période néonatale), on leur parle aussi avec une voix plus forte. Les bébés-filles sont au contraire traitées avec beaucoup plus de douceur, enveloppées. On s’adresse à elles avec une voix douce… Bien entendu ensuite les jouets et même l’environnement sont totalement différents. Si les garçons sont dirigés très majoritairement vers des jeux impliquant la technologie ou l’occupation de l’espace les petites filles au contraire se voient assigner à des jeux dans l’espace domestique et orientant leur activité davantage vers le « care » (le souci de l’autre). Si l’on donne aux garçons des jouets comme des voitures, des camions, des tracteurs, etc.… on donne aux filles des « soft toys », des doudous, des poupées en chiffon, des poupons, etc. Bien entendu, les vêtements sont fréquemment encore roses pour les filles et bleus pour les garçons, du moins dans les stéréotypes les plus répandus. C’est cela que l’on appelle des stéréotypes de genre et c’est l’action des adultes proposant des pratiques dans ce sens que l’on appelle des préjugés de genre. Le genre est, en effet, à la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire ce que le sexe est à la biologie. On ne naît pas féminin, masculin, androgyne ou neutre, on le devient par l’éducation et la culture, alors que bien sûr on naît femelle, mâle, hermaphrodite ou non clairement différencié (1 personne sur 100 000 dans nos sociétés).

Ce que Gianni Elena Belotti a montré dans les années soixante-dix et qui n’a jamais été remis en cause depuis, c’est que la culture donne forme au corps et à l’esprit des petites filles et des petits garçons et que ce sont donc les préjugés des adultes et les stéréotypes de genre qui prévalent dans les différentes sociétés qui constituent ce devenir féminin et ce devenir masculin. Bien entendu, elle montre clairement comme d’autres le feront pour l’école (Nicole Mosconi, Marie Duru-Bellat, etc.), que l’essentiel du processus éducatif apprend aux garçons à occuper l’espace, à être dominant, etc.…

Avant elle ce sont les travaux de Margaret Mead (1 935) sur les peuples d’Océanie notamment les Chambulis (les femmes sont violentes et agressives et les hommes doux), les Mugdugumor (les hommes et les femmes sont violents, agressifs et dominants) et les Arapesh (les hommes et les femmes sont doux et sensibles) qui avaient permis de comprendre qu’il y avait un construit social du genre ou plutôt qu’il y avait selon elle : un « sexe social ».

Bien avant elle, pourtant, les constats de John Tanner sur les Objiways notamment l’observation des « agokwas » (« deux esprits » ou « comme une femme ») avait bouleversé l’idée que l’on se faisait du « sexe » et avait permis de comprendre que les pratiques sociales n’étaient pas nécessairement liées au sexe d’appartenance. Les Agokwas chez les Objiways se comportaient en tout comme des femmes alors qu’ils étaient biologiquement des mâles. Voici ce qu’écrit John Tanner, un pasteur prisonnier pendant un temps des Objiways : « Durant le cours de l’hiver, l’un des fils du grand chef “ojibbeway” Weskobug (Le Sucre), arriva à notre campement. […] Cet homme était de ceux qui se font femmes et que les Indiens appellent “femme”. Il y en a beaucoup de cette sorte parmi la plupart des tribus indiennes, sinon dans toutes. On les appelle donc agokwa, un mot qui exprime bien leur condition. Cette créature, nommée Owawendib (La Tête jaune), devait bien avoir cinquante ans et avait eu beaucoup de maris. […] Elle s’offrit à moi à plusieurs reprises, et non seulement elle ne se découragea pas de mon refus, mais répéta ses avances dégoûtantes jusqu’à ce que je fusse pratiquement obligé de fuir la tente. […] Cette dernière était très experte en ce qui concernait toutes les occupations féminines, y consacrant tout son temps ». Antérieurement encore, les observations, au XVIe siècle d’Alvar Nuñez Cabeza de Voca sur les Karankawas du Texas avaient montré que les « berdaches », soit des mâles exerçant le rôle de femme étaient relativement courants dans les « Nations indiennes » : « Pendant que j’étais avec eux, je fus témoin de quelque chose de répugnant : un homme qui en avait épousé un autre. Ces êtres impuissants et féminins s’habillent comme des femmes et exécutent les travaux propres à ce sexe, mais utilisent l’arc et transportent les charges les plus lourdes. Nous en vîmes plusieurs de la sorte chez les Indiens. Ils paraissent plus robustes et plus grands que les autres hommes… ». On doit toutes ces illustrations de la dissociation du sexe et du genre et qui donneront naissance au concept de genre à la thèse de Pierrette Désy : L’Homme-femme. Les Berdaches en Amérique du Nord (1 978). Il faut préciser que l’on retrouve bien sûr ces pratiques chez les hommes-femmes (vierges) d’Albanie ou chez les ladies boys ou Katoys en Thaïlande. Ces deux groupes sont respectés dans leurs sociétés respectives.

C’est l’enquête de 1975 réalisée auprès d’étudiants américains qui établira très clairement ce que sont les stéréotypes de genre dans nos sociétés. Suzan M. Bennett et John Williams ont procédé ainsi : ils ont demandé à plusieurs centaines d’étudiants de donner des qualificatifs correspondant le mieux aux femmes et aux hommes. Ils n’ont retenu ensuite pour constituer leur liste que les qualificatifs qui étaient présents à 75 % pour la population concernée. Le résultat est frappant et permet d’établir ce que sont les stéréotypes de genre dans nos sociétés occidentales (The définition of Sex Stereotypes via the adjective Check-list, revue Sex roles) :

Qualificatifs pour les hommes Qualificatifs pour les femmes
Affirmatif, Désordonné, Indépendant

Agressif, Dominant, Inexcitable

Ambitieux, Élégant, Logique

Autocratique, Endurant, Masculin

Aventureux, Énergique, Rationnel

Bruyant, Enjoué, Réaliste

Casse-cou, Entreprenant, Rigoureux

Confiant, Excitable, Robuste

Constant, Ferme, Sans émotion

Courageux, Fort, Sévère

Cruel, Grossier, Vantard

Affectueuse, Douce, Pleurnicheuse

Attentive, Élogieuse, Préoccupée

Attirante, Emotionnelle, Prudente

Capricieuse, Excitable, Rêveuse

Charmante, Faible, Sentimentale

Charmeuse, Féminine, Sensible

Complaisante, Frivole, Sophistiquée

Cœur tendre, Humble, Soumise

Délicate, Nerveuse, Volubile

Dépendante, Persévérante, Volage

 

Une enquête plus large (Pancultural Gender Stereotypes Revisited, dans la revue Sex roles) réalisée en 1999 dans 25 pays par John Williams, Robert Satterwhite & Deborah L. Best donnera globalement les mêmes résultats.

On voit donc que les préjugés qui organisent les stéréotypes de genre qualifient l’homme comme, entre autres, pour ce qui concerne notre sujet : « dominant, autocratique, entreprenant, cruel, grossier », à l’inverse de la femme : « humble, soumise, délicate, attirante, faible ». On ne sera donc pas surpris que dans des sociétés qui fabriquent les stéréotypes de genre sur de telles bases, le viol soit courant tout comme le féminicide. Pour que cela change il faut élever les petits garçons davantage dans la logique du care et les filles sans doute dans une logique plus « virile ». Cela commence pratiquement dès la sortie du ventre maternel si l’on suit les analyses de la neuroscientifique Catherine Vidal (2 012).

Le court-métrage de la BBC permet de comprendre quels sont les préjugés que des adultes appliquent à des bébés. L’idée a été simple pour cette recherche : habiller un bébé garçon en bébé fille et un bébé fille en bébé garçon et voir ce que les adultes leur proposent comme jeux puis faire un débriefing avec eux. Le résultat comme l’on pourra le voir est éloquent. Les adultes (femmes ou hommes) appliquent de forts préjugés aux jeux des enfants en fonction de ce qu’ils supposent être leur sexe (et qui justement là ne l’est pas).

Une dernière chose assez frappante pour ce qui est des stéréotypes de genre. Lorsque les biologistes utilisent les signes :

 

en réalité ils renvoient au miroir de Vénus pour les femelles et au bouclier et à la lance de Mars pour les mâles produisant donc un programme caché d’éducation ou un stéréotype de genre archéologiquement très puissant qui renvoie la femme à son image et sa séduction et l’homme à sa violence physique, au combat.

Le viol partie émergée actuelle de l’iceberg

L’éducation des garçons telle qu’elle est mise en œuvre dans différents pays du monde et spécifiquement en France, est particulièrement mortifère. En France, le tableau ci-dessous donne les chiffres de la population carcérale :

96,4 % des personnes emprisonnées, c’est-à-dire condamnées ou en prison préventive sont des hommes. 95 % des meurtres et assassinats sont perpétrés par des hommes. On peut en effet parler aussi de féminicides lorsque l’on sait qu’à 98 % ce sont des hommes trompés ou quittés qui tuent leur ex-épouse ou leur ex-conjointe et parfois leurs enfants avec.

83 % d’hommes sont condamnés pour homicides volontaires au volant de leur voiture. 92 % des accidents mortels et souvent avec un taux d’alcool positif sont provoqués par des hommes. 75 % des morts sur les routes sont des hommes. 62 % des personnes blessées sur les routes sont des hommes alors que le taux de femmes et d’hommes qui conduisent est à peu près identique et qu’un stéréotype très répandu veut que ce soit les femmes qui conduisent mal…

Mais moins dramatiquement on doit aussi constater avec des enquêtes approfondies de Sophie Duteil-Deyries (2 018) ou de Sylvie Ayral (2 012) qu’à l’école ce sont les garçons qui sont à 80 % les plus punis. L’archétype de l’élève puni étant un garçon de 4e alors que celui de l’élève le moins puni est une fille de 6e. À l’inverse, bien sûr, les filles sont aujourd’hui dans quasiment toutes les disciplines de meilleures élèves que les garçons. Des auteures en ont conçu l’idée que l’école, dès la maternelle, fabrique des « élèves-filles » et des « élèves-garçons ».

Il n’y a donc pas d’autre solution pour prévenir — avant, si nécessaire, de punir et de réprimer — cette délinquance masculine que de changer le mode d’éducation des garçons dès la plus petite enfance et même dès les premiers instants de la vie si l’on en croit les travaux notamment sur la plasticité cérébrale de Catherine Vidal (2 012). Il faut parvenir à une éducation moins stéréotypale des filles et des garçons autrement dit à davantage d’égalité de traitement. Là, en France, il reste encore un long chemin à parcourir car les stéréotypes sont partout, dans les magasins de jouets, dans les films (voir le test de Bechdel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Bechdel, pour savoir si un film est sexiste) les plus médiatiques, dans les émissions télévisuelles, dans les séries, dans les manuels scolaires, dans les logiciels éducatifs, dans la mode, etc.

Dans les indicateurs mondiaux de l’égalité femme-homme que sont le GDI (Gender Development Index : Index de Developpement en fonction du Genre) et le GII (Gender Inequality Index : Index des Inégalités de Genre), la France n’occupe que la 18e ou la 19e place, sur 149 pays étudiés, alors que comme on le sait elle est la 6e ou 7e puissance économique mondiale et qu’elle se retrouve à la 16e place pour ce qui est du Développement Humain en général. On voit que le chemin à parcourir est encore très long. Ce chemin commence par l’éducation infantile notamment familiale.

De quoi Adèle Haenel, les féminicides et l’affaire Espstein sont-ils donc le nom ? Celui de la mal éducation au genre.

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