Manifestation des pompiers à Paris : les Nîmois se sont réunis devant la caserne pour afficher leur soutien aux soldats du feu
Plus de cent Nîmois se sont réunis spontanément, devant la caserne des pompiers, boulevard du Sergent Triaire, après les échauffourées qui se sont déroulées hier à Paris afin de montrer leur solidarité et leur reconnaissance envers ceux qu’ils considèrent comme « leurs sauveurs de vie. »
Les nîmois aiment leurs pompiers et leur montrent. Une centaine d’entre eux se sont rassemblés spontanément suite à la manifestation qui s’est tenue hier dans la capitale française, et durant laquelle de nombreux pompiers ont été nassés et ont pris des gaz lacrymogènes. Ces vidéos largement relayées par les réseaux sociaux ont provoqué une onde de choc auprès de la population qui a toujours eu une admiration sans failles pour les membres de ce corps de métier exposé et bien souvent bénévoles.

On a gazé nos sauveurs de vie
À Nîmes, ce rassemblement est parti d’un appel Facebook vers 13 heures. Vers 19 h 50 des vagues de nîmois, certains restant que quelques instants, d’autres préférant discuter et leur adresser des messages de sympathie soit avec des pancartes, soit avec des dessins ou des slogans et ou bien encore par des chants. Vers 20h30 au plus fort de la mobilisation, plus de 100 personnes étaient rassemblés devant la caserne. Fidèles à leurs valeurs, et afin de remercier la population qui s’était déplacée, les pompiers avaient préparé une poêlée provençale de seiches, preuve s’il en est de leur accueil et de leur altruisme.

Durant toute la manifestation, des klaxons en nombre ont retenti, venant de simples automobilistes, d’éboueurs et même d’un conducteur de TER qui passait derrière la caserne afin de montrer leur solidarité. Même si les soldats du feu nîmois n’ont pas été impactés directement-et c’est heureux-, d’autres n’ont pas eu cette chance, professionnels et bénévoles ont déjà prévenu qu’ils participeraient à la manifestation intersyndicale du 5 décembre, leurs revendications n’ayant une fois de plus pas été entendues.